Après la lecture de cette pièce d’orfèvrerie, Sylvie, a sorti un savon de sa mallette, l’a posé au milieu de la table, nous a distribué une photocopie du Littré à l’entrée savon et nous a demandé d’écrire. La pente était savonneuse si je puis dire mais ce fut magique !
Lisez plutôt !
Le Savon du diable
Ce parfum… Ce n’est pas de la verveine, ni de la bergamote. Et d’où vient ce miracle qu’un objet si résolument compact se désintègre progressivement en bulles de mousse aériennes ? Quelque chimie du diable à l’œuvre, sans doute. Il paraît que les premiers savons originels étaient faits à base de graisse et de cendre. Que l’on m’explique comment ce mélange peu ragoûtant peut vraiment nettoyer quoi que ce soit ?! Le diable y est pour quelque chose, c’est certain. Et le savon dissimule sa sorcellerie sous une apparence angélique et bon enfant, blanche, lisse et dodue, pour mieux nous berner.
Anonyme.
(Droit d’auteur illustration : mg7 / 123RF Banque d’images)
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